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Attaques de chiens: sont-elles issues d'oursons ou de personnes?

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Attaques de chiens: sont-elles issues d'oursons ou de personnes?
Attaques de chiens: sont-elles issues d'oursons ou de personnes?

Olivia Hoover | Éditeur | E-mail

Vidéo: Attaques de chiens: sont-elles issues d'oursons ou de personnes?

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Photos par: Lucato / Bigstock

La question séculaire de la nature et de l’éducation en ce qui a trait aux attaques de chiens a été posée aux Canadiens. Et selon un sondage récent, les Canadiens sont divisés sur la question.

Selon les centres américains de contrôle des maladies (CDC), on estime qu'environ 4,5 millions de morsures de chiens ont lieu chaque année dans le pays. Parmi ces piqûres, environ 350 000 seulement sont suffisamment importantes pour être déclarées dans la propre base de données du CDC.

Bien que les statistiques canadiennes soient moins facilement disponibles, le Conseil canadien de la sécurité estime qu'un peu moins d'un demi-million de Canadiens sont mordus par des chiens chaque année, mais que peu d'entre eux causent des blessures graves. L'Institut Angus Reid a récemment mené une enquête pour déterminer si les attaques de chiens sont le résultat direct de races dangereuses ou de mauvais parents et que les résultats sont intéressants.

Cinquante-huit pour cent des Canadiens croient que les attaques de chiens sont des incidents isolés (la faute de la personne), tandis que 42% croient que certaines races sont intrinsèquement plus agressives et dangereuses, ce qui blâme les cabots. Mais les réponses semblent varier considérablement lorsque vous examinez les âges des participants par rapport à leurs croyances.

Ainsi, lors de sondages menés auprès de Canadiens âgés de 18 à 34 ans, 33% pensent que les attaques de chiens sont dues à de mauvais chiens, tandis que 67% croient que tout cela est lié à la façon dont le propriétaire les soulève. À mesure que les enquêteurs vieillissent, leurs réponses ont tendance à changer. Parmi les participants au sondage canadiens âgés de 35 à 54 ans, 40% croient que les chiens sont à blâmer, tandis que 60% seulement croient que les gens sont en faute. Ces 55 ans et plus sont partagés 50/50 sur la question.

En divisant les participants à l'enquête par sexe, on constate que 67% des hommes disent que certaines races sont plus dangereuses que d'autres, contre 37% des femmes qui disent la même chose.

Les réponses peuvent également dépendre du fait qu’elles possèdent ou non un chien, qu’elles possèdent un chien (mais pas pour le moment) ou n’ont jamais possédé de chien. Ceux qui n'ont jamais possédé de chiens sont divisés en deux sur la question, 51% déclarant que certaines races comme les Rottweilers et les Pitbull sont dangereuses et 49% déclarant que les attaques de chiens sont causées par de mauvais propriétaires et non de mauvais chiens. Parmi les participants à l'enquête qui ont actuellement des chiens, 66% pensent que les attaques de chiens ont tout à voir avec la façon dont le chien est élevé et non avec la race du chien.

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À la question de savoir si les Canadiens appuieraient ou non des politiques interdisant les «races dangereuses», 52% des participants âgés de 55 ans et plus étaient d’accord, tandis que 27% seulement des 18 à 34 ans appuyaient cette idée. Clairement, plus la foule est âgée, plus il y a de soutien pour interdire les «races dangereuses» dans la communauté, alors que les plus jeunes sont convaincus de la manière dont vous élevez le chien.

Cependant, la majorité des Canadiens appuient des lois qui contrôlent les races de chiens «dangereuses». Les deux tiers des participants (67%) sont en faveur du muselage pour les races telles que les pitbulls lorsqu'ils ne sont pas dans les propriétés de leurs propriétaires, et 58% sont en faveur de licences plus coûteuses pour les races "dangereuses". Ces derniers rendraient moins désirables les chiens tels que les Pitbull Terriers américains, car ils seraient plus chers à posséder (s’ils ne sont carrément interdits dans aucune Provence particulière).

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Si j'avais participé à cette enquête, j'aurais été parmi les personnes qui ne sont pas du tout d'accord avec cela. Même un petit chihuahua peut être un minuscule et incessant engin d'arrachage si vous l'entraînez à l'être; tout est dans la façon dont vous élevez le chien et non sa race. Bien que je pense qu'il y a des chiens qui sont hors de contrôle et qui prennent parfois de mauvaises décisions qui aboutissent à des blessures, je ne crois pas que les chiens naissent intrinsèquement mauvais. Peut-être est-ce parce que je me suis occupé de bien plus que ma part de chiens poilus ou adorables, ou peut-être parce que j'ai souvent une approche intrépide des animaux.

Tout ce que je sais, c'est que lorsque je me retrouve face à un énorme bouledogue américain ou à un mastiff napolitain qui se promène sans laisse dans le parc, mon premier instinct est de ne pas reculer devant la peur. Plutôt, je me penche et les laisse flairer la main de bienvenue et après quelques secondes de reniflage prudent, j'ai toujours été récompensé par une queue qui remue et plus que quelques coups de langue heureux.

Pour en savoir plus sur cette enquête, consultez AngusReid.org.

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