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La SPCA de Montréal ne laissera pas tomber Pitbulls sans un combat

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La SPCA de Montréal ne laissera pas tomber Pitbulls sans un combat
La SPCA de Montréal ne laissera pas tomber Pitbulls sans un combat

Olivia Hoover | Éditeur | E-mail

Vidéo: La SPCA de Montréal ne laissera pas tomber Pitbulls sans un combat

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Anonim

Photos par: imageprojects / Bigstock

Hier, le conseil municipal de Montréal a adopté un règlement prévoyant la peine de mort pour des milliers de chiens innocents et en bonne santé. Mais la SPCA de Montréal ne la prend pas en main - elle se défend!

Après une décision controversée et déchirante d'interdire la propriété des chiens de type Pit Bull et Pit Bull à Montréal mardi, les propriétaires et les organismes de secours ont dû se démener pour trouver comment sauver tant de chiens innocents.

La SPCA de Montréal a simplement décidé de poursuivre la ville en justice, affirmant que l’interdiction était non seulement discriminatoire à l’égard des propriétaires, mais qu’elle n’avait aucun raisonnement ni base probante que les pit-bulls étaient intrinsèquement dangereux.

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Le nouveau règlement municipal devrait entrer en vigueur le lundi 3 octobre. Mais la SPCA dépose une plainte auprès de la Cour supérieure, affirmant que plusieurs articles du règlement ne sont pas seulement mauvais pour les chiens et les propriétaires, mais sont illégaux et illégaux. de la portée législative de la ville. Soutenu par le maire de Montréal, Denis Coderre, qui a réagi de manière réactive au danger des pit-bulls après qu'une femme a été tuée dans un incident de morsure de chien plus tôt cette année (même si le chien n'a pas été confirmé un boxeur), la facture, selon la SPCA:

    • Discrimination contre les propriétaires et les gardiens de pit-bulls / pit-bulls en exigeant des obligations inutiles et punitives sur les parties du propriétaire, même si la SPCA prétend qu'il n'y a aucune preuve de danger inhérent de tout chien simplement basé sur l'identification de la race.
    • Est trop vague et imprécis dans la terminologie et les critères pour ce qui constitue un pit-bull ou un chien de type pit-bull, et établit une tâche impossible de savoir avec précision quels chiens appartiennent à cette catégorie.
    • Ne donne aucune possibilité de faire appel de la désignation d'un chien que la ville décide arbitrairement comme étant un pit-bull ou un pit-type, fixant l'état à de nombreuses classifications inappropriées et inexactes.
    • Il contredit l'article 898.1 du Code civil du Québec, qui donne spécifiquement le statut d'êtres sensibles aux animaux, et viole également les droits accordés aux chiens par des articles de la loi sur la protection et la sécurité des animaux.
    • Est irrationnel en ce que le règlement suppose que tous les chiens de type pit-bull sont dangereux pour la société, en dépit des preuves à quelque titre que ce soit à l'appui de cette réclamation.

Les groupes de protection des animaux et de défense des droits rappellent rapidement que de nombreuses autres municipalités ont adopté des lois similaires, mais qu’elles ont été abrogées lorsqu’elles ont fait l’objet d’enquêtes, ou lorsque la législation

Et bien que la Ville de Montréal et le maire prétendent avoir le droit non seulement d’adopter des règlements en matière de restriction de la race pour assurer la sécurité de tous les Montréalais, les groupes d’opposition appellent cette hypocrisie, car ils ne respectent pas les droits des animaux de Montréal qui n'ont rien fait de mal.

La SPCA considère cela comme une question urgente, car la date d'entrée en vigueur prévue par le règlement n'est que dans quelques jours, ce qui peut faire la différence entre la vie et la mort pour tant d'animaux. Ils demandent à la Cour supérieure de suspendre l'exécution du règlement tandis que le tribunal examine et décrypte la légalité du règlement et prétend que chaque minute compte pour la vie d'un animal.

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Parmi les autres groupes consternés par le règlement, mentionnons l’Ordre des vétérinaires du Québec, qui a fait une déclaration à tous ses membres pour leur rappeler qu’il n’existait aucun mandat légal d’euthanasier un chien simplement parce que la ville l’avait dit. En fait, les vétérinaires de l'ordre reçoivent des informations sur la manière exacte de refuser les commandes d'euthanasie et sont encouragés à le faire. Bien que la ville puisse exiger la mort, elle n’est pas en droit de prescrire qui exécute les procédures cruelles et inutiles et l’espoir est que cette réponse de l’Ordre aidera à renforcer le fait que beaucoup pensent que ce n’est pas la bonne voie pour Montréal. nom de la sécurité humaine.

La restriction de la race concerne actuellement les pit-bulls et / ou les chiens de type pit-bull, mais les défenseurs du bien-être animal appellent cela une pente très glissante… les officiels ne sont pas formés à la reconnaissance des races. Il n'y a rien là-bas qui empêcherait quiconque de désigner un chien avec une fourrure courte et une tête carrée un pit-bull, et cela pourrait avoir des retombées dévastatrices.

Ce qui signifie que le soutien des groupes de défense qui luttent contre ce nouveau règlement est plus important que jamais en ce moment. Un groupe montréalais a lancé une pétition sur change.org qu’il compte présenter au conseil municipal et la pétition a déjà recueilli une large base de soutien. Cependant, d'autres signatures peuvent être utilisées pour envoyer un message clair au maire Coderre: cette législation injuste ne sera ni acceptée ni tolérée et doit être abrogée.

Immédiatement. Les vies dépendent de nous.

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